Cours de cuisine

 

Zone de Texte: Imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publiqueNotre association a pour objet l’information, la sensibilisation et l’éducation du grand public aux avantages d’une alimentation bio-végétarienne plus saine, moins énergivore, préservant l’environnement, en donnant des outils pour cuisiner à moindre coût des denrées brutes. Notre but est de valoriser nutritionnellement et culinairement  les végétaux issus de cultures extensives et bio : les légumineuses, les oléagineux et les céréales complètes, sources de protéines végétales et de micronutriments de qualité, ainsi que les légumes et les fruits.

 

 

Notre initiative s'est construite sur un argumentaire en 3 points :

 

1. La santé humaine :

 

Les multiples pollutions ambiantes générées par les gigantesques cultures industrielles de végétaux destinés à l'alimentation animale, leur transformation et leur transport est préjudiciable à la qualité de notre santé (qualité de l'air, de l'eau potable et des nappes phréatiques).

 

Se nourrir avec les produits animaux et végétaux issus de l’agriculture intensive est nocif pour notre santé. Ces élevages et cultures sont constamment traités avec des antibiotiques, hormones et pesticides. De plus, les animaux élevés en batterie sont souvent alimentés avec des sous-produits de l’industrie agro-alimentaire malgré la présumée traçabilité. Ainsi les toxines ingérées par les animaux ou accumulées par les plantes sont stockées dans les aliments.

 

2. L'écologie :

 

Pollution des cultures industrielles et de l'élevage intensif :

La majeure partie des terres agricoles mondiales sont destinées à produire des cultures fourragères pour l’élevage industriel.

Ces activités sont la principale cause des problèmes environnementaux globaux : dégradation des terres et perte de biodiversité, déjections d’élevage, respiration et digestion des animaux, mondialisation des transports des denrées agro-alimentaires, des animaux abattus ou vivants; culture fourragère intensive (soja, maïs, coton) produite avec des pesticides et engrais de synthèse, OGM; emballages...

Ces productions industrielles créent le plus de gaz à effet de serre et surexploitent les ressources naturelles (eau, minéraux, énergies ...). Ces monocultures uniformisent aussi les paysages.

 

Famines : disparition de l’agriculture paysanne et vivrière dans les pays du sud où les paysans sont expropriés pour cultiver soja, maïs, coton,… pour engraisser les animaux consommés dans les pays du nord et produire des agro-carburants.

Gaspillage alimentaire : la surproduction mondiale généralisée, est à l'origine d'un gigantesque gaspillage et ne nourrit pas toute la population : la déperdition de tonnages de végétaux et d'animaux par la mondialisation des échanges provoque un énorme gaspillage : produire de la viande via l’agriculture industrielle nécessite 90% de protéines en plus par rapport à un système uniquement végétal. .

 

3. La souffrance animale :

 

Une civilisation dite éclairée telle que la nôtre ne devrait pas tolérer qu'on inflige à des êtres vivants les traitements qui sont appliqués sur les animaux en élevage industriel.

 

Nous avons constaté que :

  1. Les humains ont la capacité physique de se passer de viande et des produits animaux à condition d'avoir des végétaux de qualité, produit avec les principes de l’agriculture biologique ou paysanne.
  2. Les maladies dites de civilisation explosent (cancer, diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, autisme …)
  3. La qualité de l'eau et de l'air se dégrade, les gaz à effets de serre augmentent, les sols s'appauvrissent, la biodiversité s'amenuise, les ressources naturelles s'épuisent ...
  4. On jette 30 à 50% (selon les études) de la production alimentaire mondiale

 

Conclusion :

 

Ce système alimentaire nuit à tout le monde (aux sur-nourris, aux affamés, aux animaux) sauf aux dirigeants de l’agrobusiness !

Au nom de la solidarité, on peut agir : Pour protéger la planète et les générations futures, pour améliorer notre santé, pour vivre en harmonie avec tous les êtres vivants, pour que toutes les populations mangent à leur faim, il suffit que tous les humains sur-nourris diminuent leur consommation d’animaux au profit de végétaux de qualité. Qu’ils adaptent leurs achats à leur consommation et à leurs besoins en écartant les aliments addictifs, donc en achetant des ingrédients à cuisiner soi-même.

 

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